MYTHES & RÉALITÉS

La réalité sur ce que vous avez peut-être entendu

Mythe
“En votant NON à SudVillage les choses resteront les mêmes.”

Ce vote est définitif et les choses ne resteront pas telles qu’elles sont aujourd’hui. La démolition de la zone industrielle actuelle est définitivement en cours, le permis de démolir a été accepté. Qu’il s’agisse de SudVillage ou de la zone industrielle densifiée, c’est en train de se produire.

Mythe
“Nous avons voté NON à Cornachon et les choses n’ont pas bougé. Ce sera la même situation ici.

Les deux projets n’ont strictement rien à voir.
En Cornachon prévoyait de remplacer des vergers par des logements. Avec le refus, les vergers sont restés en place.
Pour SudVillage c’est complètement différent. La votation du 9 février prévoit de remplacer l’actuelle zone industrielle par un quartier mixte d’habitations, de commerces, et d’activités.
Si le projet est refusé, ce sera la construction d’une nouvelle zone industrielle, beaucoup plus dense, sans contrepartie pour la communauté.

Mythe
“Les propriétaires ne construiront pas la zone industrielle, elle ne se fera jamais.

Qui peut penser que les propriétaires laisseront leurs terrains en friche ?
La zone du Molliau est idéalement placée avec des accès autoroutiers immédiats et une excellente visibilité. Son emplacement en fait une des zones les plus compétitives de la région.
Le projet est développé de façon à proposer de larges espaces adaptables au travers d’une construction simple et efficace.
De plus, les propriétaires ont confirmé que les surfaces seront accessibles à des prix très compétitifs.
Tout est fait pour que En Molliau soit la zone n°1 pour la logistique et la production, et que Tolochenaz devienne la banlieue industrielle de Lausanne.

voir le permis de démolir

Mythe
“Avec SudVillage, les bâtiments seront tellement hauts que nous n’aurons plus aucune vue sur le lac.”

Les futurs bâtiments n’excéderont pas la côte altimétrique de 412,5 qui correspond aux bâtiments du quartier du Saux, et ils ne dépasseront pas la hauteur des arbres en premier plan du lac.
Avec cette exigence qui est inscrite au règlement, la vue que nous avons aujourd’hui est ainsi préservée.

Mythe
“Avec 2’500 habitants de plus, le trafic routier sera catastrophique. On a déjà du mal à se déplacer avec le trafic actuel, cela ne va faire qu’empirer.”

Des mesures sont prises pour limiter au minimum les impacts sur le trafic.
Cela commence par la mixité du quartier (logements, équipements, commerces, postes de travail) qui induira des trafics internes sans report sur le réseau.
La mobilité douce est fortement améliorée et encouragée en repensant et en sécurisant les parcours (exemple : aménagement d’un nouveau passage inférieur sous les voies CFF réservé pour les piétons et les vélos).
La fréquence des transports publics va être augmentée.
Enfin l’aménagement du giratoire sur la route cantonale permettra un accès direct au quartier et évitera des reports sur le village historique et le quartier du Saux.  

voir l’étude mobilité

Mythe
“Si on vote NON à SudVillage, on se laisse encore une chance pour trouver une solution acceptable dans un futur plus ou moins proche.”

Les propriétaires ont déjà attendu 9 ans que les autorités publiques élaborent le Plan d’Affectation.
Si c’est NON à SudVillage, les propriétaires n’attendront plus, ils construiront une nouvelle zone industrielle densifiée immédiatement.
Il n’y a pas d’autre solution possible, pas d’alternative ! 

Mythe
“Les commerces et les services ne sont pas pour demain.

C’est une volonté des propriétaires d’inclure commerces de quartier et services de proximité dès la première phase des travaux. Conscients que le seuil de rentabilité ne pourra pas être atteint tout de suite, les propriétaires aménageront les loyers en fonction de l’arrivée des nouveaux habitants afin de garantir la viabilité des commerces durant la phase de développement du quartier.

Mythe
“Des commerces de quartier seront également possibles avec le projet industriel.”

Le Plan Général d’Affectation (PGA) actuel ne permet pas l’implantation de commerces de quartier.

voir le règlement du PGA, Chapitre VIII, art. 31

Mythe
“En cas de non à SudVillage, la zone industrielle ne ressemblera pas au monstre rouge qui nous est promis pour nous effrayer.”

Effectivement, elle ne sera peut-être pas rouge, mais orange, ou jaune. Par contre, elle ressemblera bel et bien aux images qui sont proposées. Et la Municipalité ne pourra pas s’opposer au déploiement des droits à bâtir car elle n’en a pas la compétence, comme le rappelle l’Association Région Morges :
« Dans le cadre de la mise en place du système de gestion des zones d’activités également introduit par la LAT, ce sont les agglomérations et les régions vaudoises qui sont responsables de développer une stratégie pour l’optimisation de l’utilisation des surfaces dédiées à de l’activité. Sans surprise, le diagnostic au niveau du PALM et de la région morgienne met en évidence un manque de surfaces dédiées à de l’activité secondaire d’ici 2030.
Les projets de densification des zones industrielles existantes seront donc fortement encouragés et les projets visant à réduire les droits à bâtir dans ces zones ne sauraient juridiquement être acceptés, même sur proposition de la Municipalité. »

Mythe
“La pressions sur les routes d’accès à Tolochenaz sera aggravée par rapport à la situation qui prévaut aujourd’hui.”

Aujourd’hui, on dénombre quelque 2’000 véhicules par jour dans le secteur qui est peu dense.
Avec SudVillage, la densité du trafic s’élèvera à 5’200 véhicules par jour (dont 5% de poids lourds).
En cas de refus de SudVillage, la nouvelle zone industrielle générera un trafic de 10’000 véhicules par jour (dont 20% de poids lourds).
A l’heure de pointe on prévoit 600 véhicules pour la variante SudVillage contre 1’250 pour la variante industrielle.
Concernant le stationnement, SudVillage prévoit 2’000 places en sous-sol. Seules quelques places visiteurs et livraisons sont prévues en surface.
La variante industrielle prévoit quelque 2’600 places de stationnement, dont 1’900 en toiture.

Mythe
“Le chantier de construction de SudVillage va durer quinze ans.”

Le PA SudVillage sera construit en plusieurs étapes, ce qui permettra l’arrivée échelonnée des nouveaux habitants sur la commune.
Les travaux sont planifiés, par secteur, jusqu’à l’horizon 2035. Il n’y a donc pas un, mais plusieurs chantiers successifs.
Les techniques de construction et la planification des chantiers seront choisies afin de garantir au mieux la quiétude des habitants actuels et futurs.
Le projet de la zone industrielle par contre sera un chantier permanent car il devra s’adapter aux besoins des entreprises en évolution constante.

Mythe
“Avec SudVillage, les coûts communaux vont exploser et les impôts vont augmenter.”

La Municipalité est très claire en matière de fiscalité et d’investissements. Voici ce qu’elle publie sur le site internet de la commune :

1. « Le plus grand risque financier de la commune de Tolochenaz est de dépendre des rentrées fiscales des entreprises. L’augmentation de la population contribue à diminuer ce risque et offre des garanties qui permettraient à la Municipalité de stabiliser les finances communales.»

2. « La péréquation des communes (le fait que les communes les plus riches paient par obligation de solidarité envers les communes les plus pauvres) suppose que si d’autres communes investissent par exemple en créant des écoles, des routes, des services pour leurs habitants, celles-ci vont temporairement « s’appauvrir ». Tolochenaz devrait par conséquence augmenter ses impôts pour les aider, sans avoir créé de bénéfice pour ses propres citoyens.»

3. « Le projet prévoit environ CHF 50 millions d’investissements publics sur les 20 prochaines années. Grâce à la loi Haldy, les propriétaires qui bénéficient d’une valorisation de leur terrain doivent supporter jusqu’à 50% des équipements collectifs en lien avec leur projet. L’entrée en force de ce règlement au niveau communal en la matière et les négociations de la Municipalité, près de la moitié des investissements seront payés par les propriétaires 28,6 mios (dont 12.2 millions sont déjà disponibles sur un compte pour commencer les travaux). Si des investissements sont consentis par le Conseil Communal, les dépenses d’investissements en lien avec le quartier seront d’environ CHF 20 millions sur 20 ans. Non seulement ce sont des chiffres tout à fait acceptables et raisonnables pour la commune de Tolochenaz, mais en plus la majorité des investissements s’autofinanceront (ex. école, salle de gym, UAPE).»

source: site internet tolochenaz.ch

Mythe
“Il n’y aura pas d’espaces verts entre les bâtiments de SudVillage.”

Même si chaque îlot de SudVillage fera l’objet d’un concours d’architecture et d’une démarche participative qui définira son aspect final, chaque îlot bénéficiera d’espaces verts importants.
Avec une moyenne de 14m de profondeur pour les bâtiments, ces îlots auront des tailles variées allant de 28m sur 49m (1’400 m2 de verdure) à 90m sur 62m (5’600 m2 de verdure).  
Dans une démarche de développement durable, le projet prévoit une arborisation permettant de créer des zones de fraîcheur dans chaque îlot, sur la place et, naturellement dans le grand parc dont la taille équivaut à deux tiers de celle du parc de l’Indépendance.

Mythe
“Le quartier de SudVillage ne sera pas un bon vecteur de rentrées fiscales.”

La Municipalité l’a écrit sur le site de la commune :
« Le plus grand risque financier de la commune de Tolochenaz est de dépendre des rentrées fiscales des entreprises. L’augmentation de la population contribue à diminuer ce risque et offre des garanties qui permettraient à la Municipalité de stabiliser les finances communales. »
Les familles de la classe moyenne qui viendront habiter SudVillage sont donc un gage de sécurité financière pour la commune.

Mythe
“SudVillage va proposer des centaines de nouveaux logements alors qu’il y a pléthore.”

Selon les statistiques et les tendances, reprise dans le Plan directeur cantonal, on estime près de 75 000 habitants supplémentaires dans l’agglomération Lausanne Morges d’ici 10 ans.
Au-delà des pronostics sur la croissance démographique dans le Canton de Vaud, plusieurs faits actuels doivent également être pris en compte expliquant la nécessité de créer du logement en conséquence dans l’agglomération.
Le taux de vacances dans les communes de Région Morges est de 0,43 % – soit 85 logements vacants- . Pour atteindre un taux de vacance permettant un marché immobilier fluide, 1,5 %, il faudrait créer 1300 logements voués à être inoccupé à l’échelle du PALM et 220 à l’échelle de Région Morges. 
Depuis 10 ans, le taux de vacances stagne et ne dépasse pas les 0,5 % dans la région morgienne, ce malgré une construction annuelle de logements qui augmente.
Actuellement, la croissance démographique est à peine absorbée malgré la création de logements neufs.  

source: statistique Vaud, Flashstatistique 10 juillet 2019

Mythe
“Avec SudVillage, la commune va perdre des emplois.”

Le projet SudVillage prévoit une zone d’activité pour de petites industries et des artisans. Le PA prévoit également des commerces et des services de proximité.
Le PA SudVillage permettra de tripler le nombre d’emplois offerts par l’actuelle zone industrielle.

Mythe
“Si la population dit oui à SudVillage, les propriétaires vont pouvoir faire ce qu’ils veulent.”

Afin de garantir la faisabilité financière et foncière de SudVillage, la Municipalité a souhaité signer une convention avec tous les propriétaires. Cette convention neutralise les risques pour la commune.
Les modalités de réalisation et de financement des équipements collectifs nécessaires, ainsi que les modalités foncières (mutations foncières, servitudes d’usage ou de passage public, etc.) ont donc été fixées et validées par l’ensemble des propriétaires avant le vote du Conseil communal. C’est dans le cadre de cette convention que les propriétaires ont notamment accepté de financer des équipements collectifs à hauteur de 28,6 millions de francs.
Par ailleurs, les propriétaires se sont engagés à mettre en place des concours d’architecture et des démarches participatives intégrant la population pour la réalisation de chaque îlot du quartier afin de tenir compte des besoins et des envies des habitants.

Mythe
“Les bâtiments de SudVillage feront neuf étages.”

Le règlement du PA SudVillage est très clair à ce sujet, les gabarits et les droits à bâtir sont limités. D’ailleurs celui-ci est reformulé, très simplement, dans le publireportage au sein du Journal de Morges du 17 janvier 2020:
“À l’exception de l’angle sud-est du quartier, qui est un point particulier, la hauteur moyenne des bâtiments sera de rez+3 le long des voies CFF et rez+4 sur le reste du quar­tier. Et ce car le règlement est sans ambiguïté. Ce dernier fixe d’une part une cote d’altitude en dessous de laquelle le sommet des constructions doit nécessairement se trouver. Elle fluctue entre 411 et 412,5 mètres.
Elle a été définie de manière à ce que SudVillage s’inscrive dans la continuité des bâtiments du quartier du Saux, dont la majorité a une altitude maximale qui varie entre 412 et 414,5 mètres. Et également pour permettre de préserver la vue vers le lac depuis le village « historique ». Des vérifications précises ont été effectuées par un modèle numérique pour le garantir. 
Le règlement limite d’autre part de manière stricte la surface bâtie pour chaque secteur de dévelop­pement, ce qui assure que la cote d’altitude maximale ne sera pas atteinte dans la majorité des cas. Pour faire simple, cela signifie que pour tout bâtiment qui arriverait à l’altitude maximale autorisée. Il faudrait nécessairement qu’une construction de taille équivalente soit diminuée de la hauteur corres­pondante pour ne pas dépasser la surface bâtie maximale autorisée. En d’autres termes, il est raisonnablement impossible que l’ensemble des immeubles atteigne la hauteur maximale autorisée. Celte règle un peu complexe a pour objectif d’assurer une grande diversité architecturale avec certaines constructions plus basses et d’autres plus élevées. Elle permet ainsi d’éviter la réalisation d’un quartier massif dont tous les bâtiments seraient de hauteur équivalente.